lundi 6 août 2007

la vie?la mort?

Un peu comme des bougies qui s'éteindraient au gré d'un courant d'air capricieux, la mort vient frapper au hasard. Tout ce qui vit doit mourir un jour. La loi est dure, son décret d'application implacable. Mais l'important est que les petites flammes continuent de briller en ceux qui restent.Lorsque, il y a deux milliards d'années, des conditions favorables ont permis à la vie d'apparaître sur Terre, le paquet cadeau fut livré avec le petit supplément qu'est la mort. La vie devait donner la vie, puis laisser sa place.
Cette règle peut sembler injuste. Mais gageons que sans la vie et la mort des organismes originels et des suivants, la race d'êtres pensants et gesticulants que nous sommes, ne serait pas là pour en parler. Si une forme de vie parfaite, puisque immortelle, était apparue en premier, cette vie n'aurait eu nul besoin de se transformer pour survivre… Le cycle de la vie s'est ainsi propagé jusqu'à nous de cellules en organismes évolués. Et cet héritage est d'autant plus lourd à assumer que nous faisons à notre tour partie de la chaîne ! Chaque être vivant est programmé dans ses gènes pour vivre un certain temps. Dans le cas de l'Homme, l'espérance de vie est d'environ 120 ans. Mais la réalité est toute autre. Une mauvaise gestion quotidienne de facteurs tels que l'alimentation, l'hygiène ou le stress participent au vieillissement prématuré de nos cellules. Les accidents, les maladies, la pollution, les guerres, les catastrophes naturelles et autres petits déboires viennent définitivement contrarier les belles statistiques.
MAIS NE DEPRIMONS PAS …
L'objectif n'est nullement de battre un record de longévité en devenant un ermite végétatif. Il s'agit plutôt de ne pas oublier que nous sommes tous les artisans du futur. En préparant aujourd'hui le monde de demain, chacun se doit en fonction de ses aptitudes de mériter le titre de maillon de la vie.
Allez faire un tour devant le miroir. Et si vous ne vous trouvez pas une tête de maillon, alors là vous pouvez déprimer.

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